Quelles sont les charges pour un gîte ?

De nombreux Français ouvrent les gîtes aujourd’hui pour améliorer leur rythme de vie. Cette démarche est entreprise par ceux qui ne souhaitent plus se conformer au stress lié aux horaires et aux contraintes du salariat des grandes villes. À travers les magazines, vous découvrirez de magnifiques gîtes dans la campagne. Toutefois, derrière ce succès fulgurant, se cache une procédure strictement encadrée.

Quelles sont les différentes charges liées au gîte ?

Il se fait que vous avez réussi à Trouver un Gite convenable à vos attentes, mais vous vous demandez certainement les charges auxquelles vous pourriez être confronté. Évidemment, il existe essentiellement deux catégories de charges auxquelles vous pourriez être appelé à vous conformer.

Les charges fixes

À la base, les charges fixes représentent les frais liés à l’activité que vous êtes obligé de payer. En plus, même si vous ne sollicitez pas les services, vous devez payer. Parmi ces charges, vous retrouverez :

  • l’amortissement de vos divers équipements ;
  • l’assurance habitation et les diverses charges d’entretien ;
  • les remboursements de crédits et les intérêts du logement ;
  • les charges d’équipement et de rénovation sans oublier les charges annexes.

Il y a aussi l’imposition du logement qui répertorie entre autres la taxe foncière, la taxe d’habitation et la cotisation foncière des entreprises liée à une activité de LMNP.

Les charges variables

Ces charges correspondent aux frais occasionnés par la présence des locataires dans votre habitation. Il s’agit :

  • des charges d’entretien et de ménage effectués entre chaque séjour ;
  • des frais de maintenance et d’usure générés par l’activité de la location ;
  • du chauffage de la piscine et des différentes charges d’énergie (électricité, eau, gaz…).

Quant aux charges variables, il est recommandé de prévoir un budget pour anticiper sur les dégradations éventuelles dues à l’utilisation de la location.

Quels axes devriez-vous intégrer dans votre business plan ?

Une chambre d’hôte aménagée dans votre habitation ne nécessite pas une cotisation foncière des entreprises à régler. La même procédure s’applique pour un gîte. Cependant, vous devez vous rendre au préalable auprès de la commune de l’établissement pour prendre les informations nécessaires. De cette manière, vous saurez si vous devez prendre en considération la taxe de séjour.

Quant à la TVA, les locations saisonnières sont généralement exonérées. Par contre, les chambres d’hôtes ne sont pas adaptées à ce principe. En effet, elles s’accompagnent de plus de 3 prestations de services. Il s’agit éventuellement du nettoyage régulier des lieux, du linge de lit fourni ainsi que de la réception des clients et du petit-déjeuner. Ces différents services font que les chambres d’hôtes sont répertoriées dans un registre hôtelier.